L'économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière, qui représente 65% des travailleurs. Le reste de la main d'oeuvre (30%) vit de la culture du cacao, du café et du coton, mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays, le Togo étant le cinquième producteur modial de phosphates.
Comme de nombreux pays africains (Sénégal, Ile Maurice, Namibie), le Togo s'est doté d'une zone franche à la fin des années 80. Ainsi, dans cette zone, sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d'huile végétale, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier.
Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, est une zone franche au développement continu et rapide, notamment car il permet d'alimenter des pays enclavés comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso.
Depuis le début du conflit en Côte d'Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très importante pour les opérateurs de l'ouest africain.
Le pays fait partie de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de Ouest et de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine.
Au Togo, le Français est la langue officielle. L'Ewé, le Kabiyé et le Mina sont les langues nationales les plus utilisées par la population.
Les différentes religions du pays sont l'Animisme, pratiqué par 50% de la population, le Catholicisme (26%), l'Islam (15%) et le Protestantisme (9%).
En ce qui concerne les médias, en 2009, le classement sur la liberté de la presse, établi chaque année par Reporters Sans Frontières, situe le Togo au 62e rang sur 175, la situation étant dite "plutôt bonne".
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