[creation site internet] [creation site web] [logiciel creation site] []
[Accueil - Agora France Togo Bénin Paca]
[Présentation de l'Association]
[Statuts de l'Association]
[Membres de l'Association]
[Actions]
[Soirée du 20 Novembre 2010]
[Actions]
[Actions]
[Actions]
[Découverte du Togo]
[Découverte du Togo - Sa Situation Economique et Sociale]
[Découverte du Togo - Son Histoire]
[Découverte du Togo - Son Histoire - Photos]
[Découverte du Togo - Son Histoire - Photos]
[Découverte du Togo - Visiter le Togo]
[Découverte du Togo - Le Pays]
[Découverte du Togo - La Faune et la Flore]
[Découverte du Togo - Religions et Traditions]
[Découverte du Togo - Lomé]
[Découverte du Togo - Les Marchés]
[Découverte du Togo - La vie quotidienne]
[Découverte du Togo - La Cuisine]
[Découverte du Togo - Musique]
[Découverte du Bénin]
[Découverte du Bénin - Sa Situation Economique et Sociale]
[Découverte du Bénin - Son Histoire]
[Découverte du Bénin - Visiter le Bénin]
[Devenir Membre]
[Faire Un Don]
[Contacts]
[Références et Sources]

Site réalisé par Stéphane Laborde-Clauzel (Aptitudes 84). Pour me contacter, cliquez ici. Merci.  CONTACT WEBMASTER

Faure GNASSINGBE (né le 6 Juin 1966).

Eyadéma (Etienne) GNASSINGBE (26 Décembre 1935 - 5 Février 2005).

Sylvanus OLYMPIO (6 Septembre 1902 - 13 Janvier 1963).

Premier Président de la République Togolaise

Succession: Faure Gnassingbé.
Suite à de violentes et sanglantes manifestations dans les rues de Lomé et sous la pression internationale qui dénonce un coup d'Etat, Faure Gnassingbé démissionne le 26 Février 2005 de la Présidence et annonce sa candidature pour la nouvelle élection présidentielle.

Faure Gnassingbé gagne l'élection avec plus de 60% des voix, mais l'opposition dénonce des fraudes massives, tandis que la France, représentée par le Président Jacques Chirac, ami de longue date de la famille Eyadéma, juge que le scrutin a été satisfaisant. C'est en réponse à ces événements que les violences continuent dans les rues de Lomé, plogeant le pays dans une crise politique majeure.

Faure Gnassingbé tente de calmer le pays en acceptant la formation d'un gouvernement d'union nationale, ayant à sa tête Yowovi Agboyibo, président du CAR.

Après de nombreux reports, des élections législatives ont lieu, avec un modèle de scrutin à la proportionnelle, afin de permettre à la population du Nord du pays (moins peuplé) d'avoir autant de représentants que le Sud. Le Président, via son parti, le RPT, remporte une majorité absolue. Le 3 Décembre 2007, un nouveau Premier Ministre, Komlan Mally, issu du RPT, est nommé. Il est remplacé le 5 Septembre 2008 par Gilbert Fossoun Houngbo, jusque là Directeur du bureau Afrique du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement).

L'élection présidentielle de Février 2010 voit la victoire de Faure Gnassingbé avec 61% des voix. Des heurts ont lieu en protestation à cette élection entre militants de la coalition d'opposition et forces de l'ordre. Les élections ont été dénoncées par l'Union Européenne, qui, au travers de ses observateurs, a constaté de trop nombreuses irrégularité. Malgré tout, Faure Gnassingbé est parvenu à rétablir la confiance de l'Union Européeene, après plus d'une décennie d'embargo, permettant de nouveaux espoirs d'aides économiques et sociales.

Règne de Gnassingbé Eyadéma.
Devenu Président de la République, il commence par supprimer le multipartisme, faisant de son parti, le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), le seul autorisé et y fait adhérer les chefs coutumiers. Par référendum en 1972, il fait ratifier ce régime politique, qui durera pendant une vingtaine d'années.

A partir de ce moment, le Général Eyadéma inaugura une longue période de calme et de développement, donnant à l'étranger une impression de stabilité, ce qui permet, par la suite, des rencontres internationales lors des Conférence de Lomé 1, Lomé 2, Lomé 3 et Lomé 4 (entre l'Union Européenne et les pays ACP - Afrique, Caraïbes et Pacifique).

L'Etat, dirigé par le Général Gnassingbé Eyadéma, instaura une politique de nationalisation, notamment celle des phosphates, une des principales richesses du pays, et développa aussi une politique de promotion agricole afin de parvenir à l'autosuffisance alimentaire.

Durant les années 1970, la conjoncture internationale devient enfin favorable, de nombreux investissements étrangers permirent un développement important du pays, entraînant une relative prospérité.

Le 30 Décembre 1979, à la suite d'un référendum, le pays adopte une nouvelle Constitution dont les fondements sont la présence d'un chef de l'Etat et des arlées, un parti unique (le RPT) et une assemblée de 67 députés élus au suffrage universel et qui figurent sur une liste unique, non modifiable.

Après une période relativement calme, le climat politique et social du pays commence à se détériorer. En 1986, un commando infiltré depuis le Ghana organise un attentat manqué contre Eyadéma. Cette tentative de coup d'Etat déclenche de violentes manifestations à Lomé et conduit la France à intervenir, craignant une nouvelle déstabilisation du régime.

Les Togolais, et en particuliers les jeunes intellectuels, supportent de moins en moins la loi du silence et la censure qui leur sont imposées. Nombreux sont ceux qui supportent encore moins de voir que ce sont les Togolais originaires du Nord du pays qui sont aux commandes, alors qu'ils ne représentent que 20% de la population, contre 45% pour les Ewés du Sud.

De ce fait, de violentes émeutent éclatent à Lomé, en octobre 1990, gagnant peu à peu les régions. Les manifestations, au départ pacifiques, deviennent rapidement de violentes et sanglantes insurrections. Le Président cède et accorde le multipartisme. Cette concession est jugée insuffisante: les chefs de l'opposition demandent la tenue d'une conférence, d'abord refusée, puis accordée sous la pression de la grève générale de Juin 1991. La Conférence Nationale Souveraine (800 délégués) siège du 8 Juillet au 28 Août 1991, dans un climat ambiant très tendu.

Il en résulta l'élection de Joseph Koffigoh, un nouveau Premier Ministre appelé chef du gouvernement de transistion et qui fut assisté par le Haut Conseil de la République (HCR), chargés d'élaborer une nouvelle Constitution et de veiller à la tenue des états généraux de la Santé, des Affaires Sociales, de l'Education, etc... Et de préparer de nouvelles élections pour 1992.

L'armée se retrouve divisée, les tentatives pour rendre le pouvoir au Général Eyadéma, toujours Président en titre mais sans aucune autorité, n'aboutirent pas et ont déclenché de graves épisodes sanglants dans l'ensemble du pays: les maisons brûlent, les anciennes rancunes entre ethnies se réveillent et les victimes sont nombreuses de chaque côté.

Les 27 et 28 Novembre 1992, l'armé, principalement composée de Kabiyés, s'empare de la radio et de la télévision, et se rend devant la primature (résidence du Premier Minsitre), en exigeant la dissolution du HCR et la participation du RPT au gouvernement. Au bout de quelques jours, l'armée attaque la primature: le Premier Ministre Joseph Koffigoh, alors présent, est emmené de force au Palais Présidentiel où il conclut avec le Président Eyadéma un accord où il est sommé de former un gouvernement d'union nationale avec des ministres issus du parti du Président, le RPT. Au même moment, les responsables du HCR s'enfuient à l'étranger ou restent chez eux, sans bouger: le RPT retrouve sa place et le Général Eyadéma ses pouvoirrs. Le pays adopte une nouvelle Constitution, qui conforte les pouvoirs retrouvés du Président. L'opposition organise des grèves et de nombreuses manifestations, réprimées dans le sang en Janvier 1993. Face à la situation, la Communauté Européenne suspend immédiatement sa coopération avec le Togo.

Le 25 Mars 1993, le Général Eyadéma échappe à une attaque contre sa résidence officielle.

En Août 1993, Eyadéma est réélu avec 94,6% des voix, en raison du boycottage du scrutin par l'opposition. Cependant, celle-ci remporte les élections législatives de Février 1994 et forme la majorité à l'Assemblée Nationale. Les 2 partis d'opposition (le CAR et l'UTD) nommèrent un Premier Minsitre, mais Eyadéma refuse et confie le poste à Edem Kodjo, leader de l'UTD.

En 1996, les présidents du Ghana et d'Afrique du Sud se rendent à Lomé et font étape au village natal du Président, Pya. Les relations avec le Ghana de Jerry Rowlings s'améliorent grandement et le Togo établit même des relations diplomatiques avec l'Afrique du Sud, lors de la visite de Nelson Mandela en Mars 1996.

La privatisation des filières du coton et du phosphate est lancée et se poursuit.

Lors de nouvelles élections présidentielles du 21 Juin 1998, le Général Eyadéma est réélu avec 52,13% des suffrages exprimés, mais le résultat est contesté par l'opposition et mis en doute par les observateurs de l'Union Européenne.

Les différents partis politiques soutenant le Général Eyadéma et ceux de l'opposition signent un accord le 29 Juillet 1999, afin d'enrayer la crise politique qui dure depuis les années 1990, l'opposition ayant boycotté les législatives de Mars 1999 en raison de la réélection contestée du Président en Juin 1998.

Le Président s'est engagé à dissoudre l'Assemblée Nationale et à organiser des élections législatives en Mars 2000, pour favoriser l'entrée d'autres formations politiques au Parlement. Il s'est aussi engagé à respecter la Constitution et à ne pas se présenter pour un troisième mandat. Malgré tout, le processus de réconciliation est marqué par de nombreuses pannes.

Le Général Eyadéma et son parti modifient le Code Electoral et la Constitution adoptée massivement par le peuple togolais en 1992, pour lui permettre de faire un troisième mandat, lors des élection de 2003.

Le Président Gnassingbé Eyadéma est donc réélu en Juin 2003, pour un nouveau mandat de 5 ans, la Commision Electorale annonçant que le Général Eyadéma, détenteur du record de longévité politique à la tête d'un Etat africain, avait réuni 57% des suffrages lors du scrutin.

Le 5 Février 2005, le Président Etienne Eyadéma Gnassingbé décède d'une crise cardiaque, à l'âge de 69 ans, après avoir présidé pendant 38 ans le pays. Sa mort surprend autant la population que le gouvernement, qui décide de confier le pouvoir à son fils, Faure Gnassingbé, par l'intermédiaire de l'Assemblée Nationale qui réécrit la constitution pour l'occasion.

Indépendance.
Le Togo devient indépendant le 27 Avril 1960 et obtient un siège à l'ONU en Septembre de la même année. Sylvanus Olympio est élu Président, aux dépens de Nicolas Grunitsky, candidat soutenu par la France, lors d'élections supervisées par l'ONU.

C'est donc Sylvanus Olympio qui dirige la rédaction de la Constitution du Togo, qui devient une démocratie à régime présidentiel, à la tête de laquelle Olympio engage une politique autoritaire. Cette situation provoqua des impatiences et des mécontentements dans la région Nord du pays, qui se sent délaissée par un gouvernement dominé par les Ewés de la région de Lomé.

En 1963, l'Afrique des indépendance connait son premier coup d'Etat: Sylvanus Olympio refuse la réintégration dans l'armée togolaise des soldats ayant combattu au sein de l'armée française durant la Guerre d'Algérie. Ces soldats, en majorité des Kabyés du Nord du Togo, décidèrent alors d'organiser un coup d'Etat dans la nuit du 12 au 13 Janvier 1963, une poignée de militaires dont faisait partie Gnassingbé Eyadéma assassinent Sylvanus Olympio.

Rapidement, un comité militaire insurrectionnel fait appel à Nicolas Grunitzky, qui fut élu Président en 1963, tout en adoptant une nouvelle Constitution. Grunitzky dirigea le pays d'une manière un peu plus libérale, en acceptant l'existence d'une opposition.

Cependant, les difficultés persistent et, le 13 Janvier 1967, les militaires prennent à nouveau le pouvoir. La Constitution est suspendue et l'Assemblée Nationale dissoute. Kléber Dadjo occupe provisoirement le poste de Premier Ministre. Le lieutenant-colonel Etienne Gnassingbé Eyadéma, appartenant à l'ethnie Kabiyé, prend le pouvoir et met en place un nouveau gouvernement où les personnalités issues du Nord sont majoritaires.

Epoque coloniale.
Le Togo subit le commerce négrier du XVIe au XIXe siècle. En 1884, le Roi Mlapa III de Togoville signe un traité de protectorat avec l'Allemagne Impériale (représentée par Gustav Nachtigal) qui perdure jusqu'en 1918, à la fin de la Première Guerre Mondiale. C'est en 1885, lors de la Conférence de Berlin, organisant les zones d'influences économiques européennes en Afrique, que la côte togolaise fut officiellement attribuée à l'Allemagne.

A l'issue de la Première Guerre Mondiale, qui voit la fin de l'Empire Allemand, la colonie est divisée entre le Royaule-Uni et la France, parfois au prix de la division de certaines ethnies.

La partie sous contrôle français est d'abord placée sous mandat de la SDN (Société Des Nations, l'ancêtre de notre ONU actuelle) confié à la France, puis passe sous tutelle de l'ONU en 1946 tout en restant administrée par la France.

Le Royaume-Uni rattache la partie qu'il contrôle au Ghana en 1956.

Le Togo allemand avait une superficie de 90.500 km² qui est donc découpé en 56.600 km² pour la partie attribuée à la France et 33.800 km² pour celle attribuée au Royaume-Uni

Par crainte que les Togolais restent loyaux à l'Allemagne, les Français firent en sorte de supprimer toute trace de la colonisation allemande. Tout en ayant une politique plus souple que les précédents colonisateurs, ils réduisirent à néant l'influence des Togolais instruits par les Allemands et interdire l'usage de la langue allemande. Le français devint la langue officielle du Togo et l'enseignement public se fit uniquement dans cette langue.

La Seconde Guerre Mondiale arrive à un moment où, dans l'ensemble, le Togo est paisible. Après l'Armistice de Juin 1940, le pays est placé sous le contrôle du Régime de Vichy, la frontière avec la Gold Coast britannique (une partie du Ghana) est fermée et les approvisionnements deviennent rares.

L'une des première conséquence du débarquement en Afrique du Nord, le 8 Novembre 1942, est l'internement des commerçants anglophiles, dont Sylvanus Olympio. Toutefois, l'Afrique Occidentale Française (AOF) entrant en guerre, les frontières se réouvrent et les suspects sont libérés.

En 1945, la Charte des Nations Unies va établir un régime de tutelle visant à "Favoriser l'évolution des populations vers la capacité de s'administrer eux-mêmes, développer le sentiment de l'indépendance, encourager le respect des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales sans distinction de race, de sexe ou de religion".

Les partis politiques togolais travaillèrent activement à l'évolution du statut du pays, mais se divisèrent en 2 camps, opposés sur leurs objectifs:
  • Le Comité de l'Unité Togolaise (CUT), partisan d'un Etat réunifié et autonome.
  • Le Parti Togolais du Progrès (PTP), devenu par la suite le Mouvement Populaire Togolais (MPT), partisan de l'abolition de la tutelle et réclamant uen association plus étroite avec la France.

En 1956, le premier ministre qui est chef du gouvernement est désormais élu par l'Assemblée Nationale, et la république autonome dispose de pouvoirs de plus en plus larges.

La même année, à l'issue d'un référendum, le Togo britannique est incorporé à la "Gold Coast", qui deviendra le Ghana au moment de son indépendance en 1957. Les Ewés refusèrent ce choix qui consacrait la partition de leur peuple, dont le territoire s'étendant avant la colonisation européenne de Notsé aux rives de la Volta. Cet éclatement mourrit par la suite des tensions périodiques entre le Ghana et le Togo.

Le CUT remporte une écrasante victoire le 27 Avril 1958 et Sylvanus Olympio, son chef, est élu Premier Ministre de la République.

En 1958, un nouveau référendum, organisé sous l'égide de l'ONU, permit au Togo français d'accéder à l'autonomie, en tant que république, au sein de la Communauté Française.

En Février 1960, Sylvanus Olympio refuse l'offre du Président du Ghana, Kwame Nkrumah, d'unir les 2 pays.

Histoire du peuplement du Togo.
Les Bassari, les Tambermas et les Kabyés se trouvaient déjà dans les régions montagneuses lorsqu'arrivèrent de nouvelles populations déplacées par les événements qui déstabilisèrent durablement l'Afrique de l'Ouest, comme la "traite des Noirs", l'introduction de fusils ou encore les apports des colporteurs musulmans parlant haoussa et qui islamisèrent les savanes du Nord du pays. Ces derniers fondèrent certaines villes qui portent encore des noms haoussa comme Sansanen Mango, qui signifie "Camp de manguier", et Gerin Kouka, qui veut dire "Ville du baobab". En outre, la plus ancienne ville du sud porte aussi un nom haoussa: Baguida (en fait Ba Guida), qui signie "Pas d'habitation".

Dans le Nord, les Gourma furent donc islamisés et le Kotokoli s'installèrent autour de Sokodé. Les Tyokossi s'installèrent dans la région de Mango. Le Centre et le Sud du pays subirent les conséquences de la montée en puissance des Bariba du Bénin, ainsi que du Royaume du Dahomey et des Ashantis du Ghana.

Réfugiées dans leurs montagnes, les populations locales résistèrent cependant aux razzias que subirent leurs voisins. Dans le Sud, les populations venues de l'Est (Bénin actuel et Nigeria) s'installèrent en vagues successives à partir du XVe siècle, au moment où les Portugais débarquèrent sur la côte.

Les Ewés s'établirent autour de Tado, près de Notsé, au siècle suivant. Leur roi, Agokoli, fit édifier une enceinte faite d'argile et de sang humain (un rite de fondation) pour protéger Notsé des réfugiés affluant du Nord.

Au XVIIe siècle, devenus trop nombreux, les Ewes se sont dispersés dans l'Ouest, jusquà la rive gauche de la Volta.

Afin d'écouter l'Hymne National de la Répuplique Togolaise, merci de cliquer sur le bouton "Lecture".

L'Hymne National Togolais a pour nom "Terre de nos aïeux". Il a été écrit par Alex Casimir-Dosseh et adopté en 1960. De 1979 à 1992, il a été remplacé par un hymne écrit par le Parti du Rassemblement du Peuple Togolais.

Depuis 1992, il a été restauré en tant qu'Hymne National.


On a découvert, dans l'ensemble du pays, des objets lithiques (meules, broyeurs, pierres taillées, etc...) et des perles de pierre, notamment dans le Nord du pays où la nature du terrain, plus sec et plus dégagé, les rendent plus visibles.

Les études préhistoriques restent encore insuffisantes et ne sont pas encore assez nombreuses pour permettre de faire précisément un lien avec les cultures voisines. Cependant, on a réussi à retrouver de nombreuses traces d'anciens fourneaux, ainsi que de scories, permettant d'affirmer l'intensité de l'activité métallurgique dans le Centre. De plus, on sait que les forgerons exportaient du fer extrait des minerais de la région jusqu'à la ville de Kano au Nigeria.

Quelques-uns de ces hauts-fourneaux mesuraient jusqu'à 3 ou 4 mètres de hauteur, servant aux Bassari à réduire le minerai de fer afin de fabriquer des outils et des armes qui étaient encore utilisés à la veille de l'Indépendance.

Histoire

Vous êtes dans cette section
Sources et Références des textes et images